mardi 7 septembre 2010

Pour un nouveau souffle de la Grande Thierache




Bonjour à tous,

Il m’est devenu de plus en plus douloureux de constater, peu à peu, la disparition des industries & commerces de notre région, entraînant le chômage de nos proches et ses conséquences sur leur équilibre familial et social.

Le constat peu encourageant qu’en fait la jeunesse, la conduit inexorablement vers une faillite annoncée ; ils ont déjà capitulé et en désespoir de cause, s’en remettent aux drogues de tout genre.


NOUS DEVONS ABSOLUMENT FAIRE QUELQUE CHOSE
POUR EUX !


Il y a quelque temps déjà que je réfléchis à des solutions, de nature à redonner l’espoir à toute la population de la Thiérache.
Mon métier aussi modeste soit-il, me permet de rencontrer beaucoup de monde.
J’en croise des personnes chaque jour… De très célèbres même, mais qui n’en sont pas moins dépourvues de qualités humaines.
Aussi, j’ai peu à peu imaginé un projet, dont je me suis ouvert à ma famille, mes amis et connaissances de tous horizons. L’intérêt collégial qu’il a suscité, m’invite à vous l’exposer aujourd’hui.
Constatant que nous sommes les héritiers de terres, dont certaines sont quasiment inexploitées, j’en déduis qu’il leur reste encore le meilleur à donner !

Donc, ce vaste projet, va sans doute vous paraître très original de prime abord ;
Il pourrait pourtant devenir réalisable si, comme moi, vous partagez l’ambition de replacer notre Grande Thiérache, au cœur des préoccupations bien légitimes de chacun.
Rappelons-nous que la terre est nourricière, que si chacun d’entre nous pouvait y cultiver juste un petit lopin de terre, il suffirait à sa survie !

Donc ma toute première priorité, à travers le projet, fût d’imaginer le nombre d’emplois qu’il pourrait générer. Ensuite, pour avoir entrepris une large enquête de voisinage, englobant toute la Grande Thiérache, j’ai compris combien il était urgent d’agir.


MAIS REVENONS AU PROJET PROPREMENT DIT !

J’envisage la création d’une association, pour développer un projet de renaissance territoriale, porteur d’activités économiques nouvelles, autour des Communautés de communes que regroupe tout le bocage de la Grande Thiérache.
La démarche que nous avons initiée (mon réseau familial, amical, voire célèbre et moi-même), devrait permettre au bocage de connaître un nouvel essor…
Un essor salutaire qui rayonnerait sur toute la région, lui autorisant un « Retour vers le futur », par la réimplantation de vignobles originels, depuis longtemps oubliés.

Vous l’aurez compris ce projet vise surtout à développer un vignoble 100% naturel, pour créer, obtenir et offrir aux citoyens du Nord-Pas-de-Calais, la primeur d’une A.O.C. totalement « Bio » ; bataillée, mais gagnée par la volonté et la sueur au front !
Nous pouvons le faire, c’est le challenge à relever !

Ce projet à haute valeur environnementale, devra toucher tout le monde : La première valeur du développement durable, ne doit-elle pas prôner l’essentiel ? C’est-à-dire « la solidarité sociale » - !

Aussi, l’implication pour le déploiement d’une économie autour de l’intelligence verte, nous concerne-t-elle tous !
Nous devons œuvrer main dans la main pour cette « métamorphose en Vert ».
Nous comptons sur la force d’attraction et de dynamisme que conférera à chacun, l’idée et la fierté de participer, sous quelque forme que ce soit !

Qu’il s’agisse :
- D’organisation de la solidarité sociale ;
- D’un développement économique et environnemental durable pour la région autour de l’univers du vin, ou de ces dérivés ;
- De tourisme, dans tout ce qu’il offre comme possibles : infrastructures hôtelières, p’tits bistrots des spécialités du cru, tables & chambres d’hôtes, chez ou autour des viticulteurs, route des vins…
- De politique globale et environnementale à mettre en œuvre ;
- D’urbanisme ;

. Et j’en passe…


La mention « Bio » est devenue la dernière valeur marchande à la mode, elle est exploitée et galvaudée, encore une fois, à des fins pas toujours très honorables.

Pour nous autres, «Le Bio » signifie déjà l’idée de se réapproprier la terre pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même.
C’est indiscutablement dans ce sens, que nous pourrons engager un projet aux valeurs durables, respectant les sols, la nature environnante et les hommes, qui ont le devoir de réinventer des modes de production naturels et adaptés.


POURQUOI UN VIGNOBLE ?

Nous n’avons jamais imaginé concurrencer le secteur vitivinicole français, déjà si bien représenté et dont chacun sait qu’il en est le fleuron au niveau mondial ;
Mais les faits le prouvent, il existait bien des vignobles autrefois en Grande Thiérache (France et Belgique), et nous souhaitons juste, légitimement les réhabiliter :

- Nombre de nos terres, à fort potentiel agricole pourtant, sont sous-exploitées ; or, à travers « l’élevage et le pâturage », nous savons - en témoigne les spécialités du pays - combien la typicité de nos sols est intéressante ;

- Pourquoi Bio ? Pour préserver du mieux possible, le beau paysage de notre bocage ;

- La Belgique qui n’est pas en reste, nous taquine un brin et nous fait du pied ; de ce côté-là de la frontière on a déjà osé, voilà même qu’on nous montre l’exemple ! Des vins bio y sont élaborés, qui remportent même leur lot de médailles !

- Le faux argument qu’on nous opposait, quant à la pertinence de faire du vin en Grande Thiérache, s’annule aussi par la géographie qui la caractérise, de se trouver entre deux zones viticoles (Reims et Namur !)


En dépit de nos différentes investigations, et pour apporter toutes les garanties relatives à la création d’un vignoble, nous avons aujourd’hui besoin de faire réaliser, par un cabinet spécialisé, une expertise complète.
Nous avons d’ores et déjà sollicité le Président de la Communauté de Communes de Fourmies et avons été reçus, une seule et unique fois, pendant une heure trente.
Nous avons exposé le projet par le détail et proposé de travailler en commun, en partenariat avec tous les élus, ce qui apporterait une certaine légitimité « pour tomber sous le coup des nouvelles dispositions de l’Europe », visant à subventionner tous les porteurs de projets relatifs à la mise en conformité environnementale d’une région, intégrant la solidarité sociale.


Lors de notre entrevue, nous avions proposé au Président, d’organiser une réunion avec tous les membres de la communauté de communes de Fourmies et une délégation d’agriculteurs pour travailler ensemble et faire évoluer ce projet.
Notre seule exigence était que ce rendez-vous se tienne un Samedi en fin d’après-midi ou un Dimanche.
Presque tous les membres fondateurs bénévoles que nous sommes, avons une activité parallèle, et nous ne comptons ni les heures, ni les déplacements en France et en Belgique pour rencontrer des élus.
Certains d’entre eux et particulièrement en Belgique, ont d’ailleurs bien compris l’enjeu de ce projet et nous reçoivent même le week-end.

Mais pour l’heure, nous n’avons jamais obtenu de réponse de la Communauté de Communes, quant à la proposition d’un nouveau rendez-vous, ni obtenu la moindre aide.
Sauf à découvrir dans le journal « Action pays de Fourmies », l’entrefilet suivant, je cite :

« Information de dernière minute :
Pas de soutien pour le projet viticole !
La Communauté de Commune a été sollicitée pour accompagner un projet viticole dans le sud Avenois et en particulier à Wignehies. Le dossier présenté par les promoteurs ne donne pas toutes les garanties nécessaires pour que les élus communautaires s’engagent à les accompagner.
En effet, devant l’absence d’étude des sols, de prospective de marché et face à la réalité de nos conditions climatiques ou des particularités du terrain, les élus ont décidé de « ne pas engager des dépenses à fond perdu dans un dossier insuffisamment étayé ».


Mais celui qui nous découragera n’est pas encore né !
OUI, il nous faut créer des instances de dialogue, proposer des réunions publiques d’information, des commissions thématiques, mais heureusement NON la Communauté de Communes de Fourmies ne représente pas toute la Thiérache !

Nous devons donc tous unir nos forces et faire réaliser le business plan, connaître les formations inhérentes, pour notre avenir et celui de nos enfants, « MEME » sans la communauté de Fourmies… !

Ce business plan est un passeport incontournable pour nos investisseurs, et aussi nombreux soient-ils à vouloir participer, on ne prête pas à l’aveugle.
La liste de ces futurs investisseurs ne cesse de croître, en France et en Belgique. Elle s’étend à ce jour sur 46 communes : ouvriers, cadres artisans, agriculteurs, retraités, chefs d’entreprises, fonctionnaires, médecins généralistes, médecins spécialisés, radiologues, nutritionnistes, pharmaciens, acteurs, journalistes, peintres, chanteurs musiciens, cinéastes, réalisateurs…

A tous ces soutiens s’ajoutent l’intérêt de personnalités que nous avons sollicités, et qui par leur notoriété pourraient mieux se faire entendre, comme celle de la région Nord-Picardie, par l’intermédiaire de Dany Boon, en qui nous sommes vraiment confiants, etc...

Je tiens à votre disposition nombre de documents explicatifs et d’illustration ;

Enfin, j’espère vous avoir suffisamment convaincus, au point que vous ayez envie de faire figurer votre nom sur la liste, et participer ainsi à l’espoir de créer de nombreux emplois autour du projet.

Merci de votre attention.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire